SANKAI JUKU

Les prochaines dates

  • mardi 4 octobre 2022 | Nuithonies – Fribourg | KŌSA – entre deux miroirs
  • samedi 8 octobre 2022 | Maison des Arts du Léman – Thonon-les-Bains | KŌSA – entre deux miroirs
  • vendredi 14 octobre 2022 | Le Pavillon Noir – Aix-en-Provence | KŌSA – entre deux miroirs
  • samedi 15 octobre 2022 | Le Pavillon Noir – Aix-en-Provence | KŌSA – entre deux miroirs
  • Samedi 22 octobre 2022 | Cervantino – auditoriodel Estado | KŌSA – entre deux miroirs
  • Dimanche 23 octobre 2022 | Cervantino – auditoriodel Estado | KŌSA – entre deux miroirs
  • jeudi 27 octobre 2022 | Bellas Artes | KŌSA – entre deux miroirs
  • Vendredi 28 octobre 2022 | Bellas Artes | KŌSA – entre deux miroirs
  • Vendredi 4 novembre 2022 | Bogota – Teatro Mayor | KŌSA – entre deux miroirs
  • Samedi 5 novembre 2022 | Bogota – Teatro Mayor | KŌSA – entre deux miroirs
  • Mardi 8 novembre 2022 | Medelin – Teatro Mertopolitano 1 | KŌSA – entre deux miroirs
  • Samedi 12 novembre 2022 | Sao Paulo – Teatro Alfa | KŌSA – entre deux miroirs
  • Dimanche 13 novembre 2022 | Sao Paulo – Teatro Alfa | KŌSA – entre deux miroirs
  • Jeudi 17 novembre 2022 | Rio de Janero – Teatro Municipal | KŌSA – entre deux miroirs
  • Vendredi 18 novembre 2022 | Rio de Janero – Teatro Municipal | KŌSA – entre deux miroirs

Sankai Juku a été formé en 1975 par Ushio Amagatsu qui fait partie de la deuxième génération de danseurs Buto ; Tatsumi Hijikata et Kazuo Ohno en étant les pères fondateurs.

Le Buto est une forme qui transcende les réactions de la génération « post-Hiroshima » au Japon et qui jette les bases d’une approche radicale de la danse contemporaine japonaise à partir de la fin des années 50. Avant cela, Amagatsu avait suivi une formation en danse classique et moderne à Tokyo et avait aussi approché les danses traditionnelles japonaises.

En 1975, il entame une série de longs stages sur plusieurs mois pour former sa propre compagnie. Des 30 garçons et filles du début, il ne restera à la fin que 3 hommes. Sankai Juku sera donc masculin ! Son nom signifie littéralement « l’atelier de la montagne et de la mer » par référence à ces deux éléments déterminants de la topologie du Japon.

Sankai Juku, compagnie totalement indépendante, commence alors ses représentations au Japon dans des salles de spectacle louées. La première production d’importance de Sankai Juku fut « Kinkan Shonen » en 1978. Elle révéla la direction artistique d’Amagatsu qui donna du Buto une image plus claire, plus transparente, plus cosmogonique.

La force de chaque expression, de chaque mouvement, de chaque élan, ramène toujours aux origines du monde pour offrir une appréhension passionnée de la vie et de la mort.

En 1980, Sankai Juku est invité pour la première fois en Europe. De cette première rencontre physique avec des cultures étrangères, Amagatsu développe sa théorie d’un équilibre entre les cultures « ethniques » dont la sienne, japonaise, avec une forme de recherche d’universalité.

Pour Amagatsu, le Buto n’est pas simplement une technique formelle ou un style académique, mais il tend à articuler le langage du corps afin de trouver, au plus profond des êtres, un sens commun, une universalité humaniste, quitte à recourir parfois à la cruauté ou à la brutalité.

Sa recherche personnelle est basée sur un « Dialogue avec la gravité », titre de son ouvrage paru en 2001. Le danseur utilise la pesanteur non pas comme un adversaire mais comme un allié dans son mouvement. Alors que le danseur occidental tente de s’échapper de la pesanteur par son énergie dans des sauts, pirouettes, entrechats, etc… le danseur chez Amagatsu dialogue avec elle dans un mouvement ou tout est concentration et économie de dépense musculaire.

Grâce à ses tournées internationales annuelles depuis près de 30 ans, mais aussi par des ateliers et master classes que Sankai Juku dirige à Paris, au Japon et ailleurs, le style propre de Sankai Juku et son esthétique si particulière, ont aujourd’hui diffusé dans le monde entier. Ils influencent désormais un nombre grandissant d’artistes dans les domaines aussi divers que ceux de la danse contemporaine, mais aussi du théâtre, de la peinture, de la mode, de la photo…

Aujourd’hui Sankai Juku est sans nul doute une des compagnies japonaises qui tourne le plus à l’étranger (plus de 43 pays visités régulièrement, 700 villes) avec une attention toute particulière pour la France et pour le Théâtre de la Ville de Paris où tous les deux ans, depuis 1982, elle y inaugure ses nouvelles productions.

Amagatsu considère d’ailleurs la France comme sa deuxième patrie parce que c’est en France que l’aventure internationale de Sankai Juku a débuté, c’est la France qui l’a largement nourri d’influences artistiques si variées en y côtoyant tant d’artistes, en se délectant de ses monuments, musées, expositions, en admirant la beauté de ses paysages, et bien sûr au contact de ses amis.

Sankai Juku, dont tous les membres vivent au Japon, y prépare ses nouvelles créations et ses tournées internationales. Les bureaux de la compagnie sont installés à Tokyo dans le quartier de Minato-ku.

Hors Sankai Juku, Amagatsu a créé 2 pièces pour danseuses et danseurs occidentaux aux USA et à Tokyo. Il a aussi chorégraphié la danseuse indienne Shantala Shivalingappa. Il a mis en scène Barbe Bleue de Bela Bartok au Japon et les créations mondiales des opéras Trois Sœurs et Lady Sarashina de Peter Eotvos à l’Opéra de Lyon.

De 1993 à 2017, c’est Pierre Barnier (Per Diem & Co) organisait les tournées de la compagnie en Europe, Moyen-Orient et Amérique du Sud et assurait la coordination des activités françaises d’Amagatsu et en particulier avec le Théâtre de la Ville, l’Opéra de Lyon et les Editions Actes Sud, éditeur d’Amagatsu en France.

En 2017 une page se tourne. Perdiem&Co tire sa révérence et c’est désormais [H]ikari Production qui représentera la compagnie Sankai Juku en France et en Europe.


Distinctions :

Chevalier des Arts et Lettres. France.

Président du jury des Rencontres Internationales de Bagnolet. France.

Prix du Ministère des Affaires Etrangères du Japon.

Prix du Syndicat National de la Critique pour « Trois Sœurs ». France.

Prix de l’Association des critiques du Japon.

Laurence Olivier Award: meilleure production chorégraphique « Hibiki ». Grande-Bretagne.

Président du Jury du Toyota Choreography Award. Japon.

Art Encouragement Prize du Ministère de la Culture et Education du Japon.

Grand Prix of the 6th Asahi Performing Arts Awards. Japon.

Prix du Syndicat National de la Critique en France pour « Lady Sarashina »

Award Japan Foundation

Commandeur des Arts et Lettres, France


Livres :

1982 “SANKAI JUKU I” livre de photographies, Shinyasosyo

1983 “SANKAI JUKU II” livre de photographies, Shinyasosyo

1986 “LUNA – Sayoko / Sankai Juku” Photographies de Noriaki YOKOSUKA, PARCO publishing

1994 “UNETSU / SANKAI JUKU”  Photographies de Gan FUKUDA, Direction Ushio AMAGATSU Libro port

1994 “SANKAI JUKU – AMAGATSU”, ; DELAHAYE, Photographies de DELAHAYE ACTES SUD

1995 Yoshihiko UEDA photo book “AMAGATSU” Photographies de Yoshihiko UEDA Korin-Sya

2000 “DIALOGUES AVEC LA GRAVITE” De Ushio AMAGATSU, essai, ACTES SUD

2003 “SANKAI JUKU – AMAGATSU ; DELAHAYE, nouvelle édition, ACTES SUD


Pièces au répertoire :
Les pièces ci-dessous sont au répertoire des tournées de SANKAI JUKU. 

KINKAN SHONEN Graine de Cumquat (1978, re-créé en 2005)

UNETSU Des Oeufs Debout par Curiosité (1986)

HIBIKI (1998, Prix Laurence Olivier, meilleure production chorégraphique, Londres, 2001)

KAGEMI (2000)

TOKI (2005)

TOBARI (2008)

UTSUSHI (2008)

UMUSUNA (2012)

MEGURI (2015)

Site officiel