Cie 1.5 | Création en cours


Candide 1.1 (solo)

Du 11 au 18 janvier 2020 | Festival Trajectoires #3

Extrait de teaser in progress – mai 2019

Intention

“Dans ma recherche de liberté j’ai d’abord interrogé mon enfance, parce que je voulais me libérer des normes sociétales.
(…)
Candide 1.1 est une proposition très intimiste, où je cherche à me libérer de mon juge intérieur: les contraintes et normes que je me crée et m’impose sans réfléchir …  
Il me semble que l’être humain est dans cet état permanent de contrainte et de normes qui le poussent à trouver, à créer sa propre liberté, à ne pas accepter les états de fait et rester en perpétuelle évolution.
J’ai moi aussi besoin de contraintes, j’ai besoin de normes, réelles ou imaginaires, pour créer et pour pouvoir m’en libérer, trouver ma liberté. C’est pourquoi j’écris ces lettres.
(…)
Dans mes cultures artistiques, d’origine et d’adoption (Africaines, Hip-hop…), le public se place tout autour de l’espace scénique, parfois il peut même se placer à l’intérieur de cet espace et être en interaction directe avec le jeu.
Aussi, de par mes origines sociales, j’ai toujours du créer dans des espaces “autres” que ceux généralement alloués à la création : plus confinés, plus chargés (salons, chambres, un hall d’immeuble, un coin de rue…).
J’ai été habitué à créer avec ces contraintes spatiales colorées et vivantes, tant et si bien que je me sens perdu dans les beaux studios de la création : ces espaces me donnent plutôt envie de courir dans tous les sens!
Comment alors recréer ces conditions spatiales dans les salles prévues pour le spectacle vivant ? Et à l’inverse, comment recréer les conditions de la représentation dans des lieux chargés qui m’inspirent ?
Les “Candide 1.1” sont un début de réponse plus intimiste à mes interrogations.
Ce sont cinq soli de trente minutes chacun (un solo peu correspondre à trois fois dix minutes, une fois trente minutes ou encore trente fois une soixante secondes), autour des cinq premières lettres, qui s’adaptent en recréant le temps et l’espace et transportent le public dans le cercle d’intimité, réel et imaginaire, de ce dialogue avec mon Candide. “

Gabriel Um – mai 2019